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Revenus vous casser les pieds. Un moment que vous l'épiez /
Le v'là le 3ème EP : Pitchcaps « La Cape et l’Épée » /
On vous demande un peu d' respect ; on pourrait être vos re-pè /
Si vous-vous dites qu'on est spé, peut-être que c'est fait exprès /
Chez nous, pas d' rime au rabais, inutile de vous l' rappeler /
Gargantuesque à la Rabelais, toujours faim quand faut rapper /
Vos couilles, on vient les râper. Parait qu' vos douilles vont parler /
Vos bouilles embrassent le parquet, et vous repartez jambes arquées /
Bourrins comme Adebisi, bruyants comme AC/DC /
Serpat Crew toujours busy, n'a jamais assez dansé /
Le Hip Hop c'est des bisous. Peace, on a assez d' décès /
Pouvez ranger vos zizis, z'avez eu assez d'essais /
Revenus pour tout saloper, comme d'hab' on n' va pas s' louper /
On essaie d' prôner la paix, mais là c'est l'heure de l'apé- /
ro. Impossible d'y échapper, vous n' pourrez pas y couper /
Prods de dingues, putain d' couplets : Pitchcaps « La Cape et l’Épée » /
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Prêt pour la guerre gros ! Mate comment mes mots s’emboîtent /
Une démo, t'es tout moite. J' commence à peine, tu t' casses, t'es blessé, tu boites /
Le S.E.N.B.E.I tréma's ready /
J' suis monté sur scène et j'ai tout tué, ça s'est passé comme je l'avais prédit /
J' fais pas crédit, quand je clash c'est cash, wacks se cachent, c'est trop hard /
Personne l'ouvre, ils n'osent parler qu' dans leur barbe /
Venu relever le niveau, j' vais quand-même y aller mollo /
la dernière fois derrière l' micro, paraît qu' du flow j'en ai mis trop /
Beaucoup ont fini dans l' caveau ou à l'hosto /
Dans l' pe-ra trop d' rigolos savent pas s' servir d' leur cerveau /
Tôt ou tard croisent ma route et comprennent finalement qu' ça vaut /
Pas la peine de continuer. Ils se disent : « merde, ce chauve est trop chaud ! » /
Alors attention, j' fous la pression. Après mes prestations /
Apprentis rappeurs entrent en dépression, font de l'hyper tension /
Verbale agression, humiliation, ils ont tous l'impression /
D' couler. Qu'ils se mettent à la natation, j 'vois pas d'autre solution
Danger ; Senbeï amorce encore une métamorph- /
ose, revient bien plus fort avec rimes et métaphores /
Je supporte pas quand je n'ai pas ma dose, le rap est ma dope /
J'ose espérer qu' si t'es dedans, c'est pas comme un ado /
Pourri qui veut jouer les bandits parc' que ça l' fait bander /
D' faire croire aux te-bê qu'il fait venir la came de Colombie /
Dom-bi, plus stupide que Dumb and Dumber /
Donc j’enchaîne, pas d' temps à perdre avec tous ces bobards /
Pends-toi 'vec ton mic (mic). Jamais d' triche quand je rappe /
Tes pas riche, tu rêves à voix haute, la honte te rattrape /
Ça joue (joue) sévère je kick tout l' monde est à genou /
Avoue que tu voudrais rejoindre mon putain d' crew /
(Atchoum) ! MC tu t'es enrhumé ? /
Malade tu peux pas t' pointer, pour me clasher mais qui tu crois enfumer ? /
Yeah, personne le stoppe ! /
Senbeï check mic et ça choque rappeur qui s' croyait au top /
Yeah, personne le stoppe ! /
Donc revoie ton rap, et demande toi à qui tu fais reup /
Yeah, personne le stoppe ! /
Le flow dépote mon gars, j' crois qu' j' vais fumer aussi tes potes /
Yeah, personne le stoppe ! /
C'est Senbeï au mic alors écoute et prends des notes /
Faut que j' te dise, je vise cœur, sur ton T-shirt /
Tache rouge ressort, c'est la mort qui t'emporte, y aura pas d' pleur /
Et pas d' fleur à ton enterrement, on s'en bat la race /
J' suppose qu'enseveli 'vec les asticots est la seule place /
qui convienne à un tel ramassis d' merde /
T'as fait trop perdre de temps. La scène a dit non, n'a pas besoin d' tes rimes /
Ni d' tes faux crimes. Utilise ton mic pour animer les supermarchés /
Même si, même ça, pas sûr qu' ça puisse marcher /
Prie, l'ami, j' prends le mic pour t’abîmer /
Mon équipe veut t' supprimer, j' vais m' contenter d' te brimer /
T' briser moralement devrait suffire /
À ceux qui désiraient te voir souffrir /
Gros, ton micro bug et c'est volontaire /
Même lui veut t' faire taire, il préférerait que tu l' jettes par terre /
C'est la guerre, pas d' frère, soit pas hypocrite /
Senbeï kick ta merde, et comprends bien qu'ici c'est Hip-hop strict /
J' glisse sur fat beat deep, j' rap par passion /
J'attaque sans compassion ni concession ceux qui croient qu' c'est qu'une occupation /
Garde les oreilles ouvertes, flow flexible /
Invincible, et si t'es sensible, il fallait pas prendre pour cible /
Le professeur. Serpat Squad, haut en couleur /
Compte pas les heures, passées à s' surpasser, pour battre les meilleurs /
Alors si t'es lège mec, y a maldonne, y a danger lâche le mic, donne- /
Le au « i » tréma, espère qu'il te pardonne /
Pas étonnant de n' pas voir tes potes /
Te soutenir. Pas un seul ne cautionne /
C' que tu racontes mal, tu t' crois l' boss de LH /
Faut qu' tu stoppes, qu' tu lâches le rap t'as ni talent ni panache /
Je traque les wacks comme un prédateur /
Peu importe si j'ai tort, s'il existe, j' réglerais ça 'vec le créateur /
Donc souviens-toi que j' garde un œil sur toi et qu' c'est pas bienveillant, déconne /
Pas trop sur bande, t'as pas d' gun, que d' la gueule /
Yeah, personne le stoppe ! /
Senbeï check mic et ça choque rappeur qui s' croyait au top /
Yeah, personne le stoppe ! /
Donc revoie ton rap, et demande toi à qui tu fais reup /
Yeah, personne le stoppe ! /
Le flow dépote mon gars, j' crois qu' j' vais fumer aussi tes potes /
Yeah, personne le stoppe ! /
C'est Senbeï au mic alors écoute et prends des notes /
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3. |
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J’ remets jamais au lendemain c’ que j’aurais dû faire la veille /
Les délais dépassés me stressent et m’ font perdre le sommeil /
Alors même si j’ suis ramier, une corvée à faire ? J’ m’y mets /
Ça casse les couilles j’ peux pas l’ nier, j’ serais bien mieux sous les palmiers /
Mais pas l’ choix. Si je ne m’occupe pas d’ chacune de ces merdes dès qu’elles arrivent /
Elles vont s’accumuler, inquiétude maladive /
Du mal à vivre détendu tant que tout n’est pas à jour /
Même à l’école j’ai jamais rendu mes devoirs à la bourre /
Ton temps c’est d’ l’argent, mon temps libre est ma richesse /
Alors autant résoudre tous nos différents en vitesse /
Qu’on puisse enfin passer aux choses un peu moins sérieuses /
J’ suis pressé de rentrer au chaud m’ gratter les valseuses /
J’apprécie les gens qui savent être précis et concis /
Donc s’il te plaît accouche, au diable la diplomatie /
Besoin d’efficacité, excuse moi d’insister /
Mais plus j’ vieillis, moins j’ suis patient avec les assistés /
Qui m’ ralentissent dans mes projets, m’empêchent de chiller /
Si t’es en retard j’ te compte absent, t’étonnes pas si j’ai filé /
Une fois que j’estime avoir tout fait j’ me transforme en vraie larve /
Et j’ kiffe sur mon sofa ne rien faire sauf bédave /
J' suis une feignasse efficace comprend quoi que je fasse /
Y a pas moyen que je repasse, toutes les astuces je potasse /
Comme souvent à la ramasse, même si la paperasse s'entassent /
Face aux dates dépassées, j' reste droit dans mes godasses /
Chaque effort m'effraie donc j' le referai pas deux fois où trois /
Crois-moi cette vie est comme un combat /
C'est pas qu'on s'encroûte mais chaque mouvement m' coûte /
Alors je traîne pas en route, je me tiens prêt comme un scout /
Je n' tergiverse pas, je traverse tout droit /
Que j' gratte mes versets ou tape un beat qui foudroit /
Avec moi t'attends pas 6 mois pour un remix, suis moi /
Et à ce rythme-là la SACEM tombe à tour de bras /
Trop feignant. Tel un vautour, pour chasser, la méthode /
bien regardé autour et chaparder ce qui vaut le coup /
Donc beaucoup sont jaloux devant temps d'efficacité /
D' vivacité pour bâcler tout boucler sans exception /
Mais attention pas d'assister, autonome j'insiste /
Et assume j'ai l' syndrome de la flemmingite aiguë /
Je cogite puis me lance ma patience a ses limites /
Brosse toujours le poil dans ma pogne dans le bon sens /
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4. |
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正拳突きの様、日々繰り出し、RAP月と太陽、繰り返し、続きのつもりが、実は振り出し、STARTLINE に立つ bon fantasy。 RYT keep it mic 、多忙なLifeと、身の丈のsize でsurvive 、vibesが頼りな道のり、乗り降り、気の合う仲間、LH arrive 。 backpack 中身はいつもの調子、モシモシ?いま暇探す催し、更新SPOT 事情世直し、押しては返すimage ゴリ押し。 落ちる天罰のカカト落とし、自業自得、計画見直し、してる時間ない、先に投資する、今をbet 夜通しcreate 。
Le rappeur, le master déjà au panthéon /
Pousse tes oreilles comme un vieille accordéon /
L'inspiration facile qui fait que les MC's vacillent /
Des skills tranchantes telle la faucille /
Pas d' pouf aux faux cils, on rend ouf les fossiles /
Ça défoule. Notre barouf surprend tel un pet de fouf /
Fous la chaîne à fond, on descend tes Heineken /
Cypher dans l' salon. Fous l' dawa gravement /
N' reste pas au bord, cette party pète le score /
Les voisins prient Dieu que l'appart' ne prenne pas feu /
J'amène à toute heure les bonne vibes, n'aie pas peur /
MK2, cuts, fonky lyrics, breakeurs /
Ta discothèque m’écœure donc comme un punk-rockeur /
Un squat, une sono, d' la bibine font mon bonheur /
J' tolère pas les trombines des cow-boys bleu marine /
Qui assassinent. Ma ville, mes rimes constipent les séniles /
Quand j’ rentre dans la ronde homeboy, check la prouesse /
Maître au microphone, flow tout en souplesse /
Dès que j’attaque du mic’, sécurise vite la zone /
Mon rap c’est du tapage d’après la pétition d’ mes voisins /
J’ sais bien que ça les fait chier mais j’aime que ma voix résonne /
Et j’ gagne des décibels, quand j’abuse du jus d’ raisin /
Grande gueule qui crache des sales rimes, raconte des âneries /
Mais quand je rappe on m’admire, quand c’est ton tour la salle rit /
Donc ablation d’ la langue, solution /
Radicale mais efficace pour que t’abandonnes la chanson /
Style unique ; fatigué par ces pitres qui s’ copient /
Constamment pour n’ pas s’ creuser le cockpit /
Leur méthode, à chier, même comme faussaires ils sont nazes /
Vu que ces feignasses, n’ont même pas essayé d’ maîtriser les bases /
Pour cacher leurs lacunes au mic’, font semblant d’avoir la rage /
Ils rêvent, d’être à la page, moi j’ veux seulement faire du tapage /
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5. |
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Une fois de plus il y a de l’abus, un morceau supplémentaire /
Qui à coup sûr va déplaire à ceux qui n’ supportent pas la surenchère /
C’est vrai qu’on exagère, j’avoue /
Les petits plaisirs sont éphémères donc on les fout bout-à-bout /
Du mal à s’ modérer dès qu’on s’y met, j’ sais pas vous ? /
Mais pour nous c’est pas terminé, barman ajoute une teille-bou /
On est debout, malgré tout c’ qu’on boit on n’est pas ré-bou /
Enfin c’est c’ qu’on croit mais au réveil on s’ rappelle jamais d’ tout /
On n’ sait pas d’ quoi sera fait demain donc allez, on fait comme hier /
Une teuf de plus avec les copains et d’ la bonne bière /
Véritables hommes des tavernes, aux besoins primaires /
Vite avant qu’ ça ferme, encore un petit verre /
Un d' plus donc un d' trop. En retard mais synchro /
À l'apéro dès l'intro. Au bistro, toujours accro /
Notorious comme l'autre gros. Au resto creuse les croums /
Pas d' thunes mais j' les crames. Plus d' tram et 4 grammes /
Y a toujours un bonus, avec moi il en faut un d' plus /
J' suis l' genre de gugusse qui demande un verre en sus /
Suspecte-moi si ton bar est impec' /
J' me débecte mais me mets direct à la bourre /
Bourré, j' me goure et chamboule mes priorités /
Embrouille les autorités. Plus d'auto donc irrité /
Le temps s'est arrêté, ma tocante est magique /
J' crois aller aussi vite à pied qu'en tacot, c'est tragique /
Au bistro j' tise trop. Les verres, je m'y noie /
Mate les jolis minois. Au taf, les yeux d' Chinois /
Faire gaffe à l’addition, enchaîner les addictions /
Hélas, la condition pour me donner un peu d' classe /
Sache que je chasse un démon par un autre /
Démontre la connerie et n' ris plus à leur bouffonnerie /
Donc MC, encore un hit de plus /
Un beat en or massif, au débit bats des records
Un d' plus donc un d' trop. En retard mais synchro /
À l'apéro dès l'intro. Au bistro, toujours accro /
Notorious comme l'autre gros. Au resto creuse les croums /
Pas d' thunes mais j' les crames. Plus d' tram et 4 grammes /
Hey, toi ! rhabille le petit avant qu'il prenne froid /
Pas la peine d'espérer car mon état n' fait qu'empirer /
J' picole comme j' respire, pique-assiette en chef /
Taxe en scred ta piquette, telle une fillette, tu cris « à l'aide ! » /
J'ai pris mes aises, dans ton troquet j' pèse /
J'ai troqué ma dignité pour des litrons fermentés /
Et faire monter l’euphorie, les fou-rires, goûter les petits fours /
Stopper ? Mais t'es fou ! Du lendemain, on s'en fout /
Une cuite de plus au compteur, on y est encore allé d’ bon cœur /
Le soir on descend les liqueurs et le lendemain on pleure /
Tu peux ranger ton prompteur, on connaît l’histoire par cœur /
Les pères moralisateurs nous font bien plus marrer que peur /
Y a toujours quelque part un after pour les fêtards /
Pour les soûlards ou les queutards en quête de nouveaux faits d’armes /
Un Doliprane de plus pour c’ mal de tête qui persiste /
Lendemains de fêtes dramatiques mais puisqu’on est bête on insiste /
Un d' plus donc un d' trop. En retard mais synchro /
À l'apéro dès l'intro. Au bistro, toujours accro /
Notorious comme l'autre gros. Au resto creuse les croums /
Pas d' thunes mais j' les crames. Plus d' tram et 4 grammes /
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Punch et panache, Pitchcaps dans ta ganache /
Moche mais classe comme un petit tag à l'arrache /
Salissures, coulures sur façade et rap de lâche /
Seule issue : courir ou se défendre à la hache /
Pas d' relâche, on rappe même si on n'a pas trop l'age /
Lutte, lâche rien comme syndic face au patronna /
Pas d' gros naze ; ma clique est présente à tous les étages /
Serpat en forme : 5 fruits et légumes plus laitages /
Pétage de plombs, Pitchcaps c'est tapage /
Hip-hop de vieux con mais on reste à la page /
Platines, lino, micro, Poska dans l' paquetage /
Pas d' routine, si tu nous crois pas, rejoins l'équipage /
En terme de culture, on laissera un bel héritage /
On dira d' nous qu'on était libre, pas des otages /
Qu'on a traversé, sans fléchir, tempêtes et orages /
Qu'avec punch et panache, on a chié sur l' formatage /
Si t'as un beau jeu, on a la royale quinte flush /
Ton flow flanche forcément face à tant d' panache /
Un rap outrageux, virulent ; bordel quel punch ! /
Serpat Crew, Pitchcaps ; tout rafler : notre apanage /
Punch et panache, un chop et un scratch /
Pitchcaps au micro, tu sais qu'on garde la gouache /
Une gouaille d'enfer au bistrot, cette putain de bière j'en pisse trop /
Ma disco s'exporte de LH à Heathrow /
Best-seller sur Juno mais pas encore blindé /
Comme Didier et Bruno, en indé la joue fino /
POW POW POW ! J' balance 2-3 pruneaux /
Façon Suge et Death Row, sur ces MCs pas de niveau /
Panique pas reste précis, façonne des gros beats /
Comme la Colline aux Cyprès, c'est le déluge mets ton ciré /
Si près du but, ça fait longtemps qu'on s’affûte /
Que samples et rimes on charcute, que ce game on le dispute /
Quand je mixe tape pas la discut', passe pas de la zik de petite pute /
Mais strings et calbutes exécutent une danse frénétique /
Bute les DJs mimétiques, ceux qui bafouent toute éthique
C'est Djar One Serpat, respecte mon Rap éthylique /
Si t'as un beau jeu, on a la royale quinte flush /
Ton flow flanche forcément face à tant d' panache /
Un rap outrageux, virulent ; bordel quel punch ! /
Serpat Crew, Pitchcaps ; tout rafler : notre apanage /
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7. |
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Peu d'élégance quand j' vide mes tripes. Normalement je gère, je maîtrise /
Mais dans les chiottes, là, j'ai refait la tapisserie /
Zigzagant, j' suis dans le mal, j' perds l'équilibre /
Vieux soûlard, le fond d' ma vésicule je vous livre /
C'est dommage, j'étais pourtant un jeune ambitieux /
Le barman me regarde d'un air suspicieux /
Mais y a une queue d'un kilomètre pour obtenir sa pinte /
Si j' peux m' permettre, quel fils de tainp' /
Alors d' ma veste j' sors une teille, toujours armé /
C'est juste un peu d' Ricard, pas d' quoi s'alarmer /
Les bars clos avant minuit, tout ça à ma ville nuit /
Toujours les keufs qui causent des ennuis /
Les yeux vitreux de la bile j' peux être le Prince /
J' vais pas t' cacher que les dents d' Monsieur l' Maire grincent /
Car des nuits d'ivresse y en aura toujours /
Et l' soutien des gouvernants, on attend toujours /
Et vos festivités à cent barres nous on s'en fout /
On veut des litres de Ricard des teufs de fou /
Plus de moyens, moins d' képis d' tous côtés /
Faire la foire, réuni toutes les communautés /
Mais bientôt fêtards et DJs seront menottés /
Au dépôt patrons d' bar, v'là la belle nouveauté /
A la suite j' kiffe les soutifs grands bonnets, ma cuite /
Que des vainqueurs dans mon équipe /
Si t'es jeune et ambitieux, un peu vicieux /
Faut que tu t' dises que tu peux être le prince de la bile /
Si tu veux (si tu veux). Où tu veux (où tu veux) /
Quand tu veux (quand tu veux) /
Ambitieux, un peu vicieux /
Faut que tu t' dises que tu peux être le prince de la bile /
Si tu veux (si tu veux). Où tu veux (où tu veux) /
Quand tu veux (c'est quand tu veux) /
On vide les Heineken les unes après les autres /
Les spliffs super dosés, un vice comme un autre /
Un vrai carnage, rois du dégobillage /
Faut faire l' ménage après chacun d' nos passages /
Souvent la gerbe derrière la glotte fait irruption /
Si tu t' pousses pas tant pis, gare à l’aspersion /
Marre de marner pour rien donc j' vide la pression /
J' suis mal élevé, j' vide ton verre : suprême trahison /
Pété, j' danse la carioca sur l' bar, à poil /
Chute brutale, je finis toujours mal /
Alors tout l' monde prend ses distance, j'ai raté toutes mes chances /
Vu les circonstances, faut que j' fasse pénitence /
T'as pas réglé tes amendes, tout claqué au troquet /
Pendant les vacances d'été, barbeuc obligé /
Sers-toi pressions sur pressions /
Ton frigo plein d' grosse bouffe et diverses boissons /
Ouais mec c'est notre vie /
Alcool, cuite, bile, vomi /
Le bistrot a ses qualité et ses défauts /
Peuplé d'artistes et de sportifs de haut niveau /
On vide les verres jusqu'à l'arrivée des municipaux /
Gros, tous borrachos /
Et même si c'est pas tous les jours facile /
J' peux être le Prince de la bile /
Si t'es jeune et ambitieux, un peu vicieux /
Faut que tu t' dises que tu peux être le prince de la bile /
Si tu veux (si tu veux). Où tu veux (où tu veux) /
Quand tu veux (quand tu veux) /
Ambitieux, un peu vicieux /
Faut que tu t' dises que tu peux être le prince de la bile /
Si tu veux (si tu veux). Où tu veux (où tu veux) /
Quand tu veux (c'est quand tu veux) /
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Après avoir levé « Le Bouclier » puis baissé « Le Masque », le groupe PITCHCAPS conclut sa trilogie épique, dans la bonne humeur, avec « La Cape et l’Épée ». Un 3ème EP dans lequel Djar One, Senbeï et Kesta prennent plaisir à se replonger dans le rap de leur adolescence. Au menu : légèreté, clins d’œil plus ou moins appuyés et, évidemment, pas mal d'egotrip.
released November 9, 2020
Written by Senbeï & Djar One (except 04 by RYT, Djar One & Senbeï).
Produced, recorded, mixed and mastered by Djar One at Beats House Studio, LH.
All cuts by Kesta (except: 01 by DJ Safe and 05 by Incredeeple).
Keys on 07 by Nicolas Lecouvey.
Artwork: Anton.