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Le Bouclier EP

by Pitchcaps

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1.
Pitchcaps Project Place au Pitchcaps Project ! Accepte la défaite / On fête ton départ à la retraite / On a la recette, notre art on le traite plus que correctement / Donc automatiquement la concurrence a le moral dans les socquettes / Flow lance-roquette, production impec / Le binôme arrive en tête, paré pour la conquête / Préparez-vous y’aura des g’noux à réparer après seulement quelques / Couplets, vu qu’ pour les vôtres vous n’vous êtes pas foulés / La foule est bien plus sévère que nous les / Hués peuvent tuer la panique se lit sur tes lunettes embuées / Mon but est d’prouver qu’tes pas à la hauteur d’ ta réput’ et / Te voir, hébété, te dire que t’aurais p’têt dû répéter / Hey yo ! On t’entend plus, d’un coup tu fais ta timide / Le micro, tu l’as rendu, ça y est tu connais tes limites / Pitchcaps énerve les rappeurs mais rend leurs gonzesses toutes humides / Ton rap jeux a franchit un cap c’est nous maint’nant que tout l’ monde imite // REFRAIN Qui est le groupe de Rap qui te fait bouger le fion ? / Qui brûle toutes les étapes, gruge, avec classe ? / Va pas chercher trop loin te pose plus le question ! / Qui saccage avec soin ? Tu connais c'est Pitchcaps ! / Yo c'est le Pitchcaps Project / Donc accepte mon concept / 76 fois plus efficaces / On casse les wacks / Et leurs lyrics ineptes / De cleptos à la diction / cramée, ma clique / raliera de plus en plus d'adeptes / Comme une secte quand je jacte / J'hypnotise l'assistance / Telle une sistite ça gratte / Un scratch t'irrite les esgourdes / La gourde remplie d'eau de vie / Toujours envie de débouler / Déboulonnés on dégoupille / La B.O. que les copains voulaient / Voilà, sur une prod' / de premier choix, on achève / Les charlatants qui déchoient / Notre set jamais ne déçoit / Des dizaines de fois mon / Posse a soulevé les salles / Leur seul concert la fête / du quartier c'est pas si mal / Car un live ça se travaille / Pour chaque titre une trouvaille / Un Iphone ne vaut pas / mon DJ qui défouraille / Ce que veut la foule braille / et guinche sur des beats cools / Que sueur et mouille coulent / les imposteurs finissent en moule-couilles // REFRAIN Yo c’est Pitchcaps, lyrics crades / Vener comme Breaking Bad, chéper comme X Files / Garde de tes bitch fades on préfère les filles classes / On brasse ni vent ni liasse / Les feignasses efficaces ne perdent pas d’temps ‘vec les politesses les dédicaces / Pique-assiettes, roi de l’incruste, il reste toujours une p’tite place / Si ça passe pas ça casse donc relax et desserre l’anus / Accepte et applaudi le projet Pitchcaps // Le Pitchcaps Project écrase les wacks tels des insectes / Leur fake RAP nous débecte autant que les vioques de la varièt' / Pas de fausse provoc' dans nos textes leurs postures frôlent le grotesque / Sur gros beats on proteste c'est du Hip-hop sans conteste / Leurs critiques hors contexte, te fie pas à nos allures / Pour la culture bosse dur les groupies trouvent qu'on assure / Pas de roulure de synthé mais un sampleur qui sature / D'échantillons et de breakbeats les champions kickent un hit / REFRAIN
2.
Un Tas d’Urgences D’après nos chers dirigeants c’est la rue qu’est à côté d’la plaque / Ils trouvent affligeant qu’elle se rebelle contre leurs arnaques / Les manifestants tels des voyous prennent des coups d’matraque / Les médias connivents bouffent le minou d’leurs patrons énarques / Le pouvoir a déclaré la guerre à ceux qui contestent / Il envoie ses pompiers pyromanes, ses policiers casseurs / Par la peur veut faire taire le peuple, qu’importe qu’il peste / Démocratie Flash-Ball, coups d’tatanes, pistolets tazer / Debout jours et nuits, ni résignés ni soumis / Si nous en sommes réduits à trimer pour pas un radis / Pendant qu’d’autres cachent leur argent sale dans un fiscal paradis / Faut pas s’étonner qu’la tête de l’Etat-cigale soit réclamée par l’prolétariat-fourmi / Et qu’dehors ce soit l’fourbi / Vous nous avez trahi et y’a peu d’chances qu’on l’oublie / Faut éviter les amalgames et pourtant je vous l’dis / Politiques, médias, grand patronat : tous pourris // REFRAIN Tant de situations urgentes… (Tu comprends pas ?!) T’entends pas la foule hurlante ... (C’est contre toi !) Quand aura lieu le soulèvement… (Tu seras la proie !) Ta démocratie c’est du vent… (49.3 !) Ne pas se battre seulement pour des primes et des RTT / Mais sauver nos libertés dans le sang réprimées / Révoquer les énarques monarques l'arnaque / Dans leurs infos-spectacle ne sera jamais évoquée // La vérité fait défaut, faut donc des lanceurs d'alerte / Puisque politiques et banquiers gardent les manettes / usent de basses manip' médiatiques et fiscales / Fixent même leurs lois et minimisent nos droits // Même avec un travail et une bonne paye / On voudrait pas d’ton costard et d’ta Rolex. Des problèmes / Plus urgents sont à régler, c’est indécent, c’est obscène / Tu vois donc pas qu’c’est l’bordel, essaye notr’ vie, tu tiendras pas deux s’maines / Trop d’haine on peine à joindre les deux bouts / Et tes réponses hautaines donnent envie de te bou- / -sculer, te faire mal, t’émasculer, on supporte plus c’culot / T’insinues qu’on fait qu’buller, c’est d’ta faute y’a plus d’boulot // REFRAIN La colère gronde mais silence radio sur les ondes / Focus sur les casseurs on occulte les travailleurs / Tout est calculé télé aux clichés éculés / Les journalistes zélés ne servent que leurs intérêts // Plus l'intérêt public seulement celui du fric / La loi du CAC40 cachée derrière chaque matraque / L’État se braque les flics distribuent les coups de triques / Les projecteurs braqués sur trois pauvres carreaux cassés // Par qui ? « On le sait ! », tu protestes ? « procès ! » / Du ferme pour l'exemple on oublie les vices de forme / La police qui provoque pour le quota d'images choc / Projectiles en première page les cortèges en manchette // Du gaz plein les mirettes, admire le résultat / La lutte le seul salut face au bal des salauds // La démocratie salie, faut que les opprimés s'allient / Politiques, médias, grand patronat, tous pourris ! // REFRAIN
3.
Pas d’Etiquette Ol’school ? New school ? J’t’avoue qu’j’m’en bats les couilles / J’fais c’qui m’plait, si tu veux m’étiqu’ter tu t’débrouilles / Underground ? Commercial ? Classe-moi où tu veux / Avec ma bande, on r’tourne les salles de concert, j’ai pas d’autre vœu / Puisque l’principal est exaucé, le reste c’est que du bonus / Ma passion tant qu’j’peux l’exercer je reste, mon dieu quel tonus ! / Pas d’gros muscles ! Trop feignasse pour suivre cette mode / Mais j’ai l’flow robuste, intemporel, j’traverse toutes les périodes / J’accorde peu d’importance à la tendance vu qu’ça change constamment / Et les puristes passéistes ne m’enchantent pas vraiment / J’ai pas l’cul entre 2 chaises, j’le pose où j’ai envie / Dans tous les répertoires à l’aise, j’me bats contre l’ennui / Mes influences sont larges, je suis curieux / Tout peut potentiell’ment m’inspirer à part le zouk love / Tantôt doux, tantôt hard, barj’ ou bien furieux / Pour me ranger dans une case, il faut qu’t’en crées une toute neuve / REFRAIN Pas d'étiquette mais une éthique intacte / Toujours en quête du fat break et de l'impact/ Pas d'étiquette mais une éthique intacte / Mène ton enquête il y a plusieurs facettes plusieurs actes / Trop fat pour rentrer dans une case en musique / Je tente le grand écart du centre-ville au tier-quar / Binouze ou Ricard, plein de flouze ou Smicard / Hip-hop sur guitares ou Rock'n'roll sur breakbeat / Tant que ma tête s'agite et que le dancefloor gigote / que les zigotos dandinent et que les frangines ont la bougeotte / Si les teufeurs gesticulent que les hardoss hurlent / Et que le lino brûle ou qu'un MC lâche sa prose / Je me pose pas de questions quand un échantillon est bon / et bah il est bon et peu importe la chanson / Le macaron, la version, seul le son compte / et pas d'autres considérations décloisonner une mission / N’ampute pas ma passion même si les goûts se discutent / T'aimes ou t'aimes pas mais ne joue pas les Ayatollahs / T'es obtus en musique ? J'affale pas de panique ! / Comme l'essence F je décolle les étiquettes / REFRAIN J’veux pas qu’on m’fiche, qu’on m’enferme dans une niche / Pour que jamais je’m’en détache, les lanières j’les arrache / Déjà bridé dans tout c’qu’on fait, ma zick restera libre / C’est décidé j’vais triompher en m’moquant des calibres / L’art, quel qu’il soit, se doit d’être innovant / Tous ces cons qui s’copient, à la longue ça devient décevant / Etre cataloguer m’rend triste comme la mi-novembre / J’décolle toutes les étiquettes, j’suis un putain d’dissolvant / On ne porte pas d'étiquette si ça pète c'est ce qui importe / Quand j'importe l'échantillon ou use la mine du crayon / Les clichés nous craignons s'afficher avec du pognon / Dans les clips pas question rocker le beat une obsession / Dans un troquet ou sur scène trop d'aisance c'est obscène / Si tu danses c'est top même si la choré' fait de la peine / Le thème c'est de se lâcher on aura le temps de se clasher / Tant que ça groove faut kiffer les relous on vient baffer / REFRAIN
4.
Je cours Je cours, je cours, je cours après l’temps / Tour à tour au four ou au moulin besoin d’être vif et compétant / Ça rend fou celui qui toujours prétend / Qu’en s’pressant on s’casse les dents. Vrai pour les gamins pas pour les combattants / Je n’attends pas qu’les choses arrivent d’elles mêmes, « sans plan » / La vie faut la provoquer pour pas qu’elle t’oublie sur l’côté / On n’apprend pas grand-chose à faire seul’ment « semblant » / La vie faut vite la croquer avant de se la faire ôter / Je cours avant de crever car croule sur les projets / On pourra pas me reprocher mon manque d'activité / Pour se rapprocher du parfait je taffe tel un acharné / Toutes les journées je sample verbalement colle des trempes / Constamment je trimbale vinyles et platines / Les flights pleins de trouvailles qui feront guincher les frangines / Pas une seconde à gâcher faut que ma zik inonde Le monde je cours pas de panique chaque jour pragmatique / REFRAIN Je cours, je cours / y'a trop de choses à gérer Je cours, je cours / chaque journée est serrée Je cours, je cours / un agenda sur-chargé Je cours, je cours / j'ai pas je temps de respirer Je cours, je cours / y'a trop de choses à gérer Je cours, je cours / chaque journée est serrée Je cours, je cours / un agenda sur-chargé Je cours, je cours / tu peux te marrer je me suis déjà barré Je cavale mais optimise tout mouvement c'est vital / Feignasse efficace j'expédie chaque tache / Attaché à mon temps libre je cours même quand je suis ivre / Que quelqu'un me délivre de ces aiguilles qui me piquent / Jamais statique je voudrais le don d'ubiquité / Certains sont dubitatifs devant ce mec agité / Qui cogite quand on lui jacte répond à côté de la plaque / Planifie chaque minute pour aller droit au but / Je cours, je cours par peur de tomber dans l’inertie / La tête dans le future, j’oublie mon propre anniversaire / Les jours trop courts donc peu d’heures d’sommeil, quelle ineptie / Si je travaille aussi dur c’est pour distancer mes adversaires / « Méthodique » je boucle tous mes dossiers au pas d’gymnastique / Symbolique du stressé qui déteste rester statique / « Périodique ? » Nan c’est constant, j’suis chiant / Comportement presque parodique, pas très aguichant / REFRAIN Je cours, je galope, t’es courageuse si tu m’adoptes / J’ai la bougeotte, je gigote, j’fonce pendant qu’les autr’ chipotent / Alors on dit que j’cogite pas, derrière moi ça chuchote / Soit disant qu’j’fais tout trop vite, crois moi je n’manque pas d’jugeote / Je cours mais j’m’éparpille pas, « je sais c’que j’vise » / Beaucoup d’amour mais je n’le gaspille pas, « c’est ma devise » / Si j’me sens pas concerné, motivé, « j’m’économise » / Mais si j’estime, qu’une chose m’est destinée je mouille la chemise / Je cours, je cours, mais je suis toujours à la bourre / Chaque trajet une course contre la montre je trace / Zig zag efficace je surfe sur la bonne vague / Blague pas cavale comme un cheval sur le turf / Je te jure je ne bluffe pas mais souvent trop optimiste / Le timing était serré j'étais sûr que ça le ferait / Je me réfère au chrono mais le temps s'échappe dans les airs / Je cours même quand je rappe donc certains n'entendent pas le discours / REFRAIN X2
5.
6.
Pas trop de Projets J’pense pas à mon âge, refuse d’être un otage / Du temps, j’ai franchi les 30 ans et pis plus rien ? / Mais t’es pas bien, moi j’reste épicurien / Biture sur biture 1 soir sur 2 c’est dur Hein ! / Mais r’tire moi c’plaisir et j’me finis à coup d’surin / A jeun j’peux pas supporter cette vie qui sent l’purin / J’veux seul’ment faire c’que j’m’étais juré gamin / Tous les soirs l’orgie comme si j’fêtais la fin des examens // Je reste ponctuel pour boire une gamelle / Mais en retard pour payer la gabelle / la paperasse s'entasse en masse merde / A la ramasse mes formulaires se perdent / Alors que comics et CD sont classés / Ma collection X est un peu dépassée / Dépenser dans les troquets accoudé affairé / à ignorer le compteur des malheurs au comptoir // REFRAIN Pas trop d’projets, on m’l’a souvent reproché / Parfois fauché, je vis comme un débauché / Ca commence à s’voir ; tu trouves ma gueule amochée ? / Les fleurs sauvages poussent bien mieux au milieu des rochers // Je n’vois pas l’intérêt d’me modérer maint’nant / Et tant pis si faut qu’j’me fasse opérer dans 20 ans / J’vais quand même pas gâcher toutes ces années d’entrain’ment / Je n’peux pas m’arrêter y’a toujours un évén’ment / Une putain d’excuse pour abuser sans culpabiliser / J’connais toutes les ruses pour terminer ma nuit alcoolisé / C’est pas qu’j’évolue pas, je vais à mon rythme moi / C’est pas ma faute si les années vont plus vite que moi // Moi, vieillir ? Trop peur de mûrir / Murges et plaisirs hits à construire / éviter l'avenir oublier de grandir / Adulte nan pas pour maintenant / donc, un gosse ne peut en élever un / Je bosse mes tracks ingurgite pâtes et packs / D'attaque pour mixer craint d'être fixé / Focalisé sur les loops c'est PITCHCAPS le groupe // REFRAIN X2
7.
Port d’Attache LH, mon port d’attache, définitif / Hors de question que j’m’arrache, ma ville, me tient captif / Une ville, beaucoup trop sage qui n’est, pas à la page quitter / Le navire certains l’ont fait moi je rest’ dans les parages / Qui t’es, pour m’conseiller de prendr’ le large ici j’connais toutes les ganaches / Et dans l’lot y’a pas mal de barj’, kiffer / Avec mes potes mes frangins d’puis l’école primaire seul enjeu / Je, trouv’rais pas mieux ailleurs chez nous on la joue franc-jeu / Je, ne veux pas bouger, laissez-moi seul’ment rester chez moi / Pour voyager en bas d’ma rue y’a un resto chinois / Ceux qui m’encouragent à fuir je vous déteste lâchez-moi / Même s’il est vrai qu’j’me dis parfois tout bas « qu’est c’que j’fais là ? » / J’peux pas m’éloigner d’mes proches et de mes habitudes / C’est pas la ville en elle-même qui m’obsède mais les gens géniaux qu’elle possède / Tu peux m’trouver ridicule / Le Havre, j’y suis né, j’y vis, j’y décède, y’a pas d’lassitude // REFRAIN Quoi que je fasse LH est mon port d'attache / Bien que j'en sois entiché le politique l'a entaché / Quoi que je fasse LH est mon port d'attache / Sûr que si tu affalais t'en serais aussi amouraché / J'ai à peine décollé que la tôle et mes skeuds me manquent / Je ne mens pas même sous les palmiers je pense / à ma ville, à ses bars et ses joyeux drilles / Au spleen quand je rentre tard sous les étoiles qui brillent / A poil sur une plage de sable à l'autre bout du monde / J'ai la nostalgie de ma cité que les indésirables disent immonde / Tu trouveras pas plus fonky à des kilomètres à la ronde / Même si la pluie tombe il y a toujours une basse qui gronde / Un break qui tabasse les enceintes d'un bistrot / Où s'entassent les fêtards je suis comme chez moi c'est un fait / LH mon fief je sais toujours où faire la teuf' / esquive les keufs rameutés par le beauf d'à côté / Le voyage à portée de verre avec des bières sur le front de mer / Galets et canettes la doublette qu'il fallait / Affalés on chille et somnole sous le soleil / Gloire à ma ville aux merveilles loin d'elle c'est jamais pareil / REFRAIN J’ai pas l’âme d’un globe-trotter, y’a c’qui m’faut sur l’autr’ trottoir / Les voyagent ça croque trop d’heures, et quand j’rentre il est trop tard / J’ai raté trop d’trucs, j’connais pas les dernières brèves de comptoir / Et je passe pour un trouduc, parti chercher trop loin / C’qu’on peut trouver en 5 minutes à panards / Quasiment 200 000 copains, tant pis si certains sont bizarres / A part pour les snobinards, LH c’est cool / On fait les meilleures soirées pinard - fromage qui coule // Le moindre des petits trajets est pour moi un calvaire / Donc traverser le monde je me dis que ça va pas le faire / Chaque seconde est précieuse j'en sacrifie quand je voyage / Paraît que ça forge la jeunesse j'ai fais fi de cette adage / Au Havre il y a la plage, la forêt, la ville / Les potes, mon Hip-hop, tout pour que la vie soit facile / Me barrer serait compliqué impliqué au bar et / Assidu aux platoches LH mon port d'attache / REFRAIN
8.
Le Bouclier J’évite d’ouvrir la boite à souv’nirs / Car final’ment, les mauvais comme les bons font souffrir / Quand j’pense au passé j’pousse chaque fois le même soupir / Qui trahit l’malaise mal caché derrière mon sourire / Un soupir qui veut tout dire vu qu’même le dico n’peut m’offrir / Les bons mots pour décrire cette sensation bizarre qui m’déchire / Réfléchir aux projets en cours ou à v’nir / M’procure bien plus de plaisir, j’préfère quand j’peux agir / J’t’assure. Demain est plus important qu’hier / Besoin d’chasser de nos têtes nos vieux fantômes qui errent / Sinon on n’progresse pas, on crée nos propres barrières / Ca n’m’intéresse pas, pourquoi r’garder en arrière ? / Tu vas m’répondr’ que ça permet d’pas faire les mêmes erreurs / J’suis d’accord. Mais n’pas vivr’ dans l’passé n’veut pas dire qu’on l’a effacé / Puis d’abord ! J’regarde mon rétro si j’veux / J’le f’rai quand j’aurai plus qu’ça à faire, quand j’s’rai un p’tit vieux // (Refrain 1) Mon passé je préfère l’oublier / Ça m’permet de bien mieux roupiller / Pour m’protéger on n’m’a pas outillé / J’me suis forgé mon propre bouclier // Ça s’passe jamais comme prévu, d’puis l’temps j’suis prévenu / Je n’sais plus m’enthousiasmer ni même êtr’ déçu / Têtu. J’crois en rien, j’ai confiance en personne j’ai du / Mal à valider c’qu’on m’dit j’évite d’être crédule / J’évite de m’emballer pour ne pas qu’la pilule ait / Du mal à passer quand un plan génial est annulé / Allumer pour rien, une étincelle d’espoir peut m’butter / A croire que mes nerf ne sont pas assez affutés / Pas futé, celui qui met les bœufs après la charrue / Qui vend la peau d’l’ours alors qu’l’espèce a bientôt disparu / J’évite d’être incohérent, je n’me réjouis pas avant / D’être certain qu’tout est carré qu’on n’va pas me foutre un vent / Eternel sceptique, ça a des inconvénients / Mon caractère strict peut paraitre inconvenant / J’comprends. Pourtant j’évite d’être gênant / Mais nos défauts nous rattrapent toujours à pas de géant // (Refrain 2) Tu ne me vois jamais sourciller / L’impression qu’rien n’peut m’émoustiller / Les faux espoirs m’ont souvent bousillé / J’me suis forgé mon propre bouclier //

about

«Le Bouclier», 1er EP du groupe PITCHCAPS, est levé !
Opposition et résistance face à la pensée unique et au conditionnement de masse imposés par le pouvoir et les médias.
Djar One et Senbeï rappent leur soif de liberté avec des textes virulents, parfois teintés d’humour, sur des musiques (toutes composées par Djar One) aux influences rock (psyché, glam…) et enrichies par les scratches efficaces de Kesta.
«Le Bouclier» sera rapidement suivi d’un 2ème EP : «Le Masque».

VIDEOS:
www.youtube.com/watch?v=Rjf3IzO7ujs
www.youtube.com/watch?v=SO2iXJAZeqA

"Le Bouclier", 1st Pitchcaps EP is available !
Opposition and resistance against the one-track thinking of the governments and mass-medias.
Djar One and Senbeï are rappin' their desire for freedom with hardcore lyrics, but a touch of humor, on Djar One productions influenced by Rock (glam and psyche) and scratches by Kesta.
"Le Bouclier" will be followed by a second EP, "Le Masque".

credits

released May 5, 2017

Written and performed by Senbeï and Djar One.
Produced, recorded, mixed and mastered by Djar One at Beats House Studio, LH.
Scratches by Kesta (except 1 et 4 by Masta Moon's, 6 by Incredeeple, 7 and 8 by Djar One).
Artwork: Anton.

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