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Les vrais Chefs
Les vrais chefs ne se battent que pour la dignité des faibles /
Inutile de te dire qu’il en existe peu de fiables /
Aider les courtes pattes pour qu’ils atteignent au moins l’échelle /
C’est loin de c’ que désire l’élite, ferme-la, vote et chiale /
Les pitres qui nous gouvernent, ou plutôt, les putes qui nous bernent /
Racontent des balivernes et au lieu d’ lutter on hiberne /
On y perd notre honneur et l’espoir, un futur si terne /
Qu’on enterre nos rêves ; inertie, horizon sans lanterne /
Trait noirci ? Pas tant qu’ ça /
Combien sommes-nous, au juste, à voir un psy pour n’ pas commettr’ d’attentat /
Séquestrer son patron ou tirer sur l’ chef de l’État ? /
Vie brutale qui donne des envies d’injection létale /
Les vrais chefs ne doivent agir que pour l’intérêt général /
Les riches vont bien, c’est avec les pauvr’s qu’il faut êtr’ généreux /
On nous r’proche souvent d’avoir une pensée caricaturale /
Un peu d’ bon sens ! Notr’ raisonn’ment n’a rien d’aventureux //
Y’A PAS D’ VRAIS CHEFS ! Seul’ment des businessmen déconnectés /
TOUT POUR L’ BÉNÉF ! Ils ne comptent qu’oseille et voix collectés /
FAUT QU’ON ACHÈVE ! Ces stratèges puant la malhonnêt’té /
EN BAS ÇA CRÈVE ! En haut ça s’ gave, abus d’autorité //
DJAR ONE
Les vrais chefs ont-ils déjà seul’ment existé ? /
Pas ceux qui t’ traitent d’assisté mais celui qui vient t’épauler /
S’ poser en leader, qu’est pas là pour les Louis d’or /
En somme, qui inspire, qu’importe les sommes dans la tir’lire /
Mais ça tire à tire-larigot, brûle l’argent d’ nos impôts /
Accumule les Euros tel un soiffard, les verres au bistrot /
Trop n’ sont là qu’ par égo, vaniteux tel un attaquant parigot /
Sur les plus p’tis, s’engraissent comme un gigot /
Laissent les pauvr’s de côté mais dînent au restau coté /
En costard côt’lé avec une couguar bien pot’lée /
Le p’tit peuple est empoté, tout juste bon à voter /
Gratter pour une misère, pas foutu d’ monter son affaire /
Que veux-tu ? La seule réponse est : toujours plus de lardus /
Et d’ sécu. Et tant pis pour l’éducation des lardons /
Larguons ces élites, la république qui périclite /
Je revendique la revanche de ceux pour qui c’est tous les jours dimanche //
Les vrais chefs, y’en n’a pas. En tout cas, c’est pas ceux qu’on nous impose /
Pas un seul ne se bat pour autre chose que son confort personnel /
Personne les croit quand ils disent défendre la juste cause /
‘Veulent tous être le roi pour flatter leur égo, y’a rien d’ compassionnel /
Pirouettes quand l’heure est au bilan /
Ça ment yeux dans les yeux ; des girouettes qu’adaptent leurs dires en fonction du vent /
Les voir se prendr’ les pieds dans l’ tapis nous rend un peu plus jubilants /
Mais leur putain d’impunité les sauve. Au suivant /
En fait on n’ peut être un vrai chef que pour soi-même /
Laisser les autr’s décider, on voit où ça mène /
Défaites sur défaites, ils ne règlent aucun problème /
Et l’ pire c’est qu’ leur système favorise la monté des pros haine //
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