|
1. |
|
|
|
|
2. |
|
|
|
|
Gros Dégâts
(Senbeï)
Désolé les gars pour les dégâts, fallait faire gaffe
Quand on est là, les délicats doivent se décaler ou détaler
Vous déclarer les grands gagnants ? Rêve de gamins. Nous on crache
D'énormes galets normands, alourdi votre dossier médicale
Normalement, le bon sens aurait voulu que vous ne tentiez
Pas de vous exprimer oralement. On sait que vous hésitiez
Que vous n'y croyiez pas totalement. Mais on n'a pas de pitié
Dans le rap c'est pas comme au ciné, les méchants ne sont pas les Allemands
Bah nan ! Balance un son DJ, qu'on le démonte salement
Mais pas d’emballement ; c'est qu'une démo, un échauffement
Le mouvement hip-hop sort d'une tentative d’étouffement
C'est ouf, nan ? Renaître de ses cendres c'est ça le talent
Alors kiffe et range ta langue
C'est pas joli, c'est pas de la poésie, fallait pas croire Jack Lang
Une contre-culture qui fusionne, à la longue
Avec le reste, c'était pas le but alors nous, on joue les prolongs
Refrain
Pitchcaps débarque ! Va y avoir de gros dégâts
Le DJ a pris ses marques ! Avec nous, pas de faux départ
Oh les gars ! Ne cherchez pas la bagarre, y a trop d'écart
Haut les mains ! Savourez comme dans les bons restos, les bars
(Djar One)
Je suis venu causer des dégâts pendant qu'ils dégazent au mic
Je leur balance du gazface à la gueule comme Third Bass
L'egotrip c'est la base, je déboule étriper les nazes
déroule tout un style de phases. Le rap le sport qui me défoule
Tu peux me refouler, ouais, ton club de merde est surfait
Que de la pop en survêt' avec des paroles sur-bêtes
Débiles comme Sibeth alors cherche pas la petite bête
Je me prends toujours la tête même pour écrire des lyrics de fête
De fait nous mets pas dans le même sac que toutes ces arnaques
Ces trucs nuls pour réac, plus chiants qu'un court à la fac
Je défèque sur ta bien-pensance, au catering me remplit la panse
Remarque qu'au bistrot je retourne tout comme Cain Marko
Dévalise ton frigo même des valises sous les yeux
Avec les derniers poivrots à tiser de la Paix Dieu
À trop lisser le hip-hop pour des gamins capricieux
J'ai peur que les sirènes du top ne profitent qu'aux D.A. vicieux
Refrain
(Senbeï)
Pitchcaps au mic ; les calbuts sont inondés, dégât des eaux
Pas facile de faire le show quand on ne rap que sur les réseaux. J'ai pas raison ?
Ça rap en play-back, je rentre à la maison
Quand je pense qu'à l'époque ça se moquait de Menzo de la FF
Venez faire une remise à niveau avec les chefs
On garde le temple et vous ne sauriez même pas garder des chèvres
Tout n'est pas si nul mais y a trop de déchets
Sans rancune les gars, mais vos slips faut les faire sécher
(Djar One)
Sachez reconnaître la défaite donc il faut lâcher le mic
On vient baffer les macs qui dans leurs clips ont pris la grosse tête
N'ont jamais passé le périph' mais se croient aux States
Lyrics toujours austères, fantasmant kils et holsters
Désanusseur de MCs et amuseur d'assistance
Je persiste à faire bouger groover mouiller les groupies
On fait dans le tir groupé, dégâts collatéraux
Le Serpat s'est pas loupé, mes gars sont des généraux
Refrain
|
|
3. |
|
|
|
|
LH Calling
(Djar One)
LH m'appelle : ses avenues, ses ruelles
Ses lardus qui font du zèle, ses m'as-tu-vu, ses donzelles
Des prolos, des pleins d'oseille, des trombes d'eau, du soleil
Des poivrots et leurs bouteilles, des fêtards qui tard veillent
De la guitare dans les oreilles ou des scratches qui arrachent
Tous unis dans la darasse : B-Boys, Mods et Dodoss
Trempés jusqu'aux os sur le chantier ou le dancefloor
À picter de l'alcool fort, des grandes écoles jusqu'au port
(Senbeï)
Pardon, ma ville m'appelle, faut que je me casse
Un projo balance dans le ciel un gros « LH »
Réunion de super-héros, pas question que je les lâche
Bon, c'est juste pour l'apéro mais avouez que c'est la classe
Je dépasse même Flash pour rejoindre tous mes bros
Faites place, les taches ! Envie de vider tous les brocs
Au Havre, les bars créent des dommages cérébraux
Pas grave tant qu'on se marre, même si ça craint c'est réglo
(Senbeï)
Au Havre, on a une plage de galets. Ça fait les pieds
Mer froide mais le dernier à l'eau se fait insulter. Ça c'est l'été
Au Havre, on a tempêtes et pluie glacée. Il faut s'y faire
C'est raide mais le premier qui se plaint se fait buter. Ça c'est l’hiver
Ma ville peut paraître hostile pour les nouveaux qui s'installent
Faut s'habituer à notre style bourru, bourré, instable
En vrai, on est dociles, sympas et accostables
Au Havre, élire domicile c'est ne plus changer de code postal
(Djar One)
Viens je t'emmène au Bout du Monde oublier cette époque immonde
Le Havre l'insoumise, là où la colère gronde
Misère loin des tables rondes, ça trinque à la bière blonde,
Au Calva de nos campagnes, espérant du Champagne en sonde
Plage et ville à une seconde, y a toujours un coin tranquille
Pour plonger dans le paysage, dans ses songes, les nuages
Même rongés par le temps, on savoure chaque instant
LH m'a appelé. Obligé, je vais y débouler
(Djar One)
LH ma promise bien que certains la disent moche
Si t'as l'occase de venir faut surtout pas rater le coche
On squattera la Rade et les terrasses des troquets
Affalés sur les galets, mater les bateaux défiler
L'appel de la mer en été, en hiver
Qu'on transpire ou qu'on se pèle à cause de l'air polaire
Prends une pause et admire ma ville aux mille plaisirs
LH est comme un navire qui jamais ne chavire
(Senbeï)
Havrais pour toujours. Je partirai pas, je le jure
Nous, on tend pas l'autre joue quand quelqu'un nous injure
On reste debout le jour même quand les nuits sont dures
Pour moi c'est là que tout se joue, ma ville me donne le jus
Dont j'ai besoin. J'aimerais encore la parfaire
Donc j'y prends soin ; jamais un papier par terre
Nous détrôner ? T'es fou ! Ça pourra pas se faire
Même les Rouennais, à bout, ont fini par se taire
|
|
4. |
|
|
|
|
L'Art et la Manière
(Le Jules)
Yo j'ai l'art et la manière, mon rap ne date pas d'hier
Mon train de vie : mettre mon grain de riz dans la salière
Beware ! Quand je sors de ma tanière
Au mic je repousse toutes les barrières
Comme d'habitude mon attitude est familière
C'est Le Jules au beat assigné, j'éclate les nuls par milliers
J'atteins tout type de tympan avec la langue d'un fourmilier
Au boom bap affilié. Vérifie, le style y est
Fallait pas me titiller. Si t'es le sosie de Philippe De Villiers
Je te mets en laisse et te laisse en chien comme Didier
Avant qu'on se quitte je te redesign en kit
Comme cette enseigne suédoise de mobilier
T'as rien compris si tu mets du beurre dans le pinard
Ta vie, ton avis, "je m'en balance" comme Hervé Vilard
Je déboule en finesse, avance en Caterpillar
Pourfend les démons comme si j'étais le dixième pilier
(Djar One)
J'ai l'art et la manière de rendre les MCs vénères
Vocifèrent plus qu'ils n'agissent tandis que je hisse ma bannière
Un grand LH dans les airs comme si j'étais dans le désert
Toujours soif même s'il drache, j'arrache les bières
Ladies and gentlemen, hier, un rappeur a encore mordu la poussière
Criait "Pouce !", agenouillé par terre
Personne ne le récupère même sa mère
Un brancard, et direction l'hospice avec les vieilles à chaude-pisse
Laisse les groupies à Bibi, je marque de la main comme Titi
Titille ta nana, ta bouillie j'en suis pas fana
Et si le public roupille je rempile, dégoupille
Que la salle soit remplie ou vide, laisse la concurrence livide
Ces MCs s'avilissent, les simagrées ça suffit
Dégage on arrive en ville, pas de partage du rififi
Donc loulou lâche le micro, joue plutôt du Air Guitar
Je hais ce genre de zozo qui souvent salit mon art
(Senbeï)
L'art et la manière de mettre les rappeurs dans la de-mer
Flow puissant qui secoue jusqu'à filer le mal de mer
Raz de marée : j'engloutis tout, ils ont même pas démarré
Laissez-moi vous narrer leur noyade, on va se marrer
Ça se passait en soirée open mic, avec mes partenaires
On a choisi le meilleur de leur équipe, son nom je l'ai pas retenu
Cet enfoiré rappait que pour des « like », jouait les rappeurs vénères
Dans ces clips mais je l'ai buté en live, et il n'est pas revenu
Son crew s'est dissout, certains font la manche devant Auchan
Au 36ème dessous. Moi, dans la 36ème bre-cham
Taffe mes skills et mon souffle pour être le meilleur. Je suis pas méchant
Mais les MC's je les bouffe. Peux pas me contenter de les brer-cham
L'art de la guerre à la manière de Sun Tzu
Rap stratégique, je mets ton cerveau sens dessus dessous
J'en n'ai pas l'air, je descends mes bières et scrute en soum-soum
Comme ça, tu me sous-estimes mais je maîtrise la technique de l'homme saoul
|
|
5. |
|
|
|
|
C'est pas ce que tu crois
(Senbeï)
Mais quel beat énorme ! Je dois lui faire honneur
Ma langue habile va lui donner encore plus d'épaisseur
Je racle ma gorge, vire l’excès de mucus de mon corps
Trachée libérée, j'y vais de bon cœur
Expert, je commence en douceur. Un-deux, un-deux, j'ai le bon rythme
Je bouge la tête de haut en bas, c'est que l'intro, l'apéritif
Simple amuse-bouche mais ce type de beat mérite mieux
J'ai d'autres cartouches. La suite sera terrible, kiffe
Mes accélérations, mon gros salaud. Dextérité
Je maîtrise la pression de la mâchoire. Entre douceur, sévérité
Je m'applique en groupe ou en solo avec témérité et passion
Tellement de technique que t'as l'impression que je respire jamais tel un poisson
Mon art spectaculaire a aussi beaucoup de profondeur
Tu m'aimes pour mes performances mais please, love me tender
Je me fous à poil sans pudeur. J'ai battu trop de records
Pour rien car jamais je signerais chez Deep Throat Records
Refrain
Il ne s'agit que d'art. Oh ! C'est pas ce que tu crois
Rembobine, tu piges que dalle. Eh ! C'est pas ce que tu crois
On n'est pas des gros queutards. Nan. C'est pas ce que tu crois
Ta copine a du retard ? Ah... c'est peut-être ce que tu crois
Il ne s'agit que d'art. Oh ! C'est pas ce que tu crois
Rembobine, tu piges que dalle. Eh ! C'est pas ce que tu crois
On n'est pas des gros queutards. Nan. C'est pas ce que tu crois
Amateurs de gros pétards ? Bon... c'est peut-être ce que tu crois
(Djar One)
En bon DJ, j'aime titiller du bouton
Les doigts sur les sillons, je relâche la pression
Même BPM synchro, toujours une petite correction
Que le pitch soit précis, calé au poil de fion
Que le disque suivant fasse comme Papa dans Maman
J'enchaîne les passes rapidement car plus j'en rentre mieux c'est
Je fais monter la sauce à coup de beats gras et caisses grosses
Chauffe et frotte le cross, à force faut du lubrifiant
Défiant les lois de la physique, les B-Boys font leur gymnastique
Tapent la mousse de la miss qu'a tout pris sur les cuisses
Le barman a grand cœur lui offre la petite sœur
Elle rejoint le dancefloor, se déhanche toute en sueur
Le beat tape fort, les basses vont vibrer son corps
Branchée sur du 220 telle une poupée Plug and Play
Même quand c'est pas ma soirée, je viens kiffer gratis
Car comme tous les artistes, par derrière je suis rentré
Refrain
(Gérard Baste)
Purée y a une queue de trois kilomètres pour rentrer dans le truc
Ça pourrait mettre deux heures comme ça peut durer deux minutes
Presque propre, en pleine forme, je suis venu avec ma bande
C'est la soirée de l'année, ça fait que six mois à l'attendre
Je veux juste mettre un pied dedans, c'est tout ce qui m'importe
Quelle idée de faire passer tout ce monde par une si petite porte
Oups ! À l'entrée, j'évite une petite crotte
Poussez pas, y a de la place pour tous, vous inquiétez pas
Putain, ça sent l'homme, je vois que tous les copains sont rentrés
Ah ce que c'est humide, mec ! Toutes les parois sont trempées
Je plonge la tête la première vers la source de liquide
Je fais une pause, bois un whisky avant de remuer mon bide
Tendu toute la semaine, peut-être un peu trop rigide
Y a moyen de bien s'amuser avant que ça se vide
Alors je me lance, pose un genou à terre, les deux mains en l'air
Et je bouge mon gros boule d'avant en arrière
Je suis trop chaud, je tape la coupole, j’enchaîne l'hélicoptère
Sans aucun respect des gestes barrières
Un mouv' supplémentaire et tout le monde fait la ola
Oh là là ! Ça y est c'est le climax de la rée-soi
Puis les lumières se rallument, je te raconte pas les têtes
On se trouvait peut-être un peu plus beau au début de la fête
Un peu chancelant, le front luisant, je fume une cigarette
Le froc mal boutonné et la chemise qui ressort de la braguette
Refrain
|
|
6. |
|
|
|
|
Non-essentiel
(Senbeï)
Hop hop hop ! Alors, on n'écoute pas papa ?
Il va dire que tu complotes si tu donnes pas la papatte
Pourquoi tu irais voir tes potes ? Tu sais que ça rapporte pas
D'argent au grand patronat. Mate la télé, mange tes patates
Tu vas quand-même pas décider tout seul de ce qui est essentiel ou pas dans ta vie
On te demande pas ton avis
Te plains pas, ingrat, on t'a laissé le droit d'aller travailler et de pousser ton caddie
Ferme-la, fais ce qu'on t'a dit
Laisse faire les experts en que dalle, t'as qu'à te taire
Enfermés, énervés, moral plus bas que terre
Un verre, même en terrasse, t'as pas le droit, l'enfer
Gouverner par merdeux sans valeur. On ferme
Tout ce qui t'aide à t’épanouir, de toute façon c'est pas essentiel
Le but du jeu c'est pas de jouir mais d'être plus concurrentiel
À moindre coût, faut produire. L'obsession présidentielle
C'est le pognon des riches, pas ta vie ni la pollution dans le ciel
(Djar One)
Tu voudrais quand-même pas décider par toi-même,
Choisir ce que tu aimes, ce qui est de première nécessité ?
Leur connerie tout un poème, ils méconnaissent ta bohème
Confessent que tu prennes l'apéro est leur seul problème
Le seuil de tolérance est atteint aujourd'hui en France
Constate cette défiance, cette méfiance réciproque
L'oligarchie provoque tant de chances gâchées
Le choc des classes engagé, les LBD dans la nasse
Tu finiras en cage pour être allé au troquet
Il en faudra du courage pour poser un coude et
Se frotter sans peur à un Dodoss plein de sueur
Avant que Rosco débarque et t'embarque comme si t'étais un tueur
Bosse, ta gueule ou coup de cross c'est ce qu'ils veulent
Les bottes d'En Marche tu les prendras dans la tronche
Bronche et c'est le PV, on te le rabâche à la TV
Ton bonheur existentiel est pour eux non-essentiel
(Viktor Coup?K)
Faut sortir de ce marasme
Prendre un instru, le marave
Puisque inutile est ma rage
Que je kiffe servir à nada
Bête de somme, travaille et consomme
Va t'faire foutre : 7 voyelles, 8 consonnes
Ah ne me dis pas que tu n'aimes pas les chiffres
Quand tes croque-morts d'experts nous rendent dépressifs
Remballe tes courbes, tes couleurs, tes graphiques
On veut du gros son, des graffeurs, des classiques
Non-essentiel ça relève du compliment
Quand ça vient de ces bons à rien qui gèrent l'Absurdistan
Je pourrais en rire sans ce paquet de futurs chômeurs
Et cette saleté de pesanteur qui envahit nos demeures
Techos sur le carreau, artistes victimes du carnage
La dèche, on connaît. C'est même un peu notre karma
Le pire c'est la gueule du monde qu'ils nous dessinent
Et tous ces rêves comme ces arbres qu'ils assassinent
Tapis rouge aux suppôts de Marine
La France c'est la boulangerie ou l'art de se faire rouler dans la farine
|
|
7. |
|
|
|
|
Keep on Moving
(Djar One)
Faut garder le mouvement même si le gouvernement te ment
La carotte arrive lentement donc allons absolument de l'avant
Ne restons pas avachis devant TF1
Du soir au matin à croire l'arrivée d'un divin
Miracle. Quel spectacle ! Je sais, la vie fout des claques
Leur avis est une arnaque, la meilleure défense c'est l'attaque
Donc tacle la nostalgie, la léthargie est un piège
Qu'encourage un liège bouchon. Avec le fond vient la rage
L'impression d'être en cage, la pension en jeux de grattage
Pas de seconde chance au tirage, encore une semaine peu féconde
Un turfiste pour second, vide Rapido les boissons
Le futur un truc abscons, de toute façon faut bien se remplir le bide
Construire demain, chopper l'avenir des deux mains
Toper la pogne du destin, on a tous droit au festin
Kesta sur les platines. Djar One, Senbeï au mic
La zic jamais ne patine, la routine hasta la vista
(Refrain)
En avant ! On garde toujours le mouvement
En avant ! On n'obtient rien les bras ballants
(Senbeï)
Va falloir te bouger le cul. Maintenant ça devient ridicule
Des merdes, t'en as vécu. T'es pas le seul, prends du recul
En chouinant tu t'exclus, tu te mures dans ton monde minuscule
Arrête de vivre reclus. La vie c'est mieux sans pilule
Alors jette tes médocs et tout ce qui t’anesthésie dans les chiottes
Sors de ton paddock. Fais tout pour que ta vie soit moins moche et chiante
Là, tu radotes pendant que tes potes ont des plans qui mijotent
Tes chances, tu sabotes. Regonfle un peu tes pneus, tu roules sur les jantes
Allez go go ! Il est temps d'aller de l'avant
Oublie tes petits bobos. Ce qui compte c'est demain. Vivre dans
Le passé c'est pas jojo. Tu vas de divan en divan
Tu te livres et fais dodo. À la longue, ça devient navrant
Tout le monde veut la good good life sans se relever les manches
On reste dans son bad mood. Naïfs, espérant que ça change
Compter sur autrui c'est risqué même si ça marche parfois
Un conseil gratuit : bouge pour toi. Sinon qui le fera ?
(Refrain)
(Senbeï)
En avant ! Marche à ton rythme mais reste pas sur place
Tu peux pas dire que tout est pourri, t'as pas vu toute la surface
Bras ballants, t'auras que dalle si t'attends qu'un truc se passe
La chance se provoque. Tu glandes ? C'est ton futur qui s'efface
(Djar One)
Keep on moving ! Toujours à fond dans le digging
Jazz, funk ou swinging tournent en rond sur les platines
Nourrissent le sampleur, sempiternelle routine
Découper les notes, les rimes. Les nouvelles techniques fascinent
(Senbeï)
Moral en berne, tout te casse les burnes
Tu râles, tu vois tout en terne, t'es taciturne
Tu prends tout mal, tout te sidère. C'est pas si dur
Si le journal rend tout délétère, change de lectures
(Djar One)
Tous les jours plus vieux mais on fera toujours des envieux
Demain encore dans ce rap jeu à envoyer les wacks dans le décor
Je matte ces DJs éclore qui ne savent pas faire groover le dancefloor
Mon mix, un soleil radieux. Le leur un dimanche pluvieux
(Refrain)
|
released December 24, 2023
Written by Senbeï & Djar One.
Produced by Djar One & Kesta.
All cuts by Kesta.
Recorded, mixed and mastered by Djar One at Beats House Studio, LH.
Artwork by Kesta.